Le stoïcisme est un courant philosophique important. Il a surgi vers la fin du 4e siècle avant notre ère à Athènes. Celui-ci attache une grande importance à l’éthique personnelle, plaçant l’art de la maîtrise de soi au centre. Il convient de vivre en harmonie avec son environnement, par l’attention aux émotions susceptibles de nous perturber.
Aspirer au bonheur par la vertu
Comme le précise Wikipédia, il s’agit de tendre au bonheur et à la prospérité, d’un point de vue tant personnel que social. Cela consiste alors pour les humains « à accepter le moment tel qu’il se présente, à ne pas se laisser contrôler par le désir du plaisir ni la peur de la douleur, à utiliser son esprit pour comprendre le monde et à faire sa part dans le plan de la nature, à œuvrer avec les autres et à les traiter de manière juste et équitable ». Avec le stoïcisme, nous plongeons dans les origines de l’éthique occidentale de la vertu.
Étymologie
Le mot provient du grec stoa, qui désigne le portique. Le premier enseignement, donné par Zénon de Kition (qui a vécu vers 334-262 avant notre ère), à l’origine du stoïcisme, s’était donné devant un portique, sous une galerie de colonnes. La langue française emploie le terme de stoïque pour désigner une attitude, l’art de rester insensible face à la douleur, la joie, la contrariété ou l’épreuve.